Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Stop Linky 43

Linky, futur ennemi public numéro 1 ?

Linky, futur ennemi public numéro 1 ?
 

Bienvenue !
Vous recevrez bientôt un mail de confirmati
Explosion, incendies, personnes rendues électrosensibles et contraintes de quitter leur logement, pannes et appareils grillés par centaines, augmentation de toutes les factures : le nouveau compteur électrique Linky est un redoutable prédateur. Plus de 300 communes et des milliers de personnes réunies en collectifs Stop Linky refusent d’en être la proie.

Alternative Sante : l'expérience de la médecine naturelle
 
Si on leur avait dit qu’après la pose du Linky, ils seraient contraints de disjoncter l’électricité en étant présents chez eux, Philippe R. et sa femme ne l’auraient pas cru. C’est désormais leur lot quotidien. Le jour même de la pose du nouveau compteur électrique Linky, d’intenables maux de tête se sont déclenchés chez Madame lorsqu’elle a utilisé l’ordinateur situé non loin du compteur, au centre de la maison. Par chance, celle-ci est isolée et la disjonction suffit à atténuer les symptômes. Aujourd’hui, Philippe et sa femme, qui doivent entre autres se passer de chauffage, « regrettent amèrement » d’avoir ouvert leurs portes à ERDF, responsable du déploiement de 35 millions de compteurs Linky prévus pour durer jusqu’en 2021.

Pour Annie F. à Toulon, c’est plus compliqué, car l’appartement dont elle est propriétaire est situé dans un immeuble. Elle aussi, qui n’était pas électrosensible, l’est devenue immédiatement. Les effets sont apparus le jour même de l’installation du Linky chez ses voisins, le 9 décembre 2015 : maux de tête, compression cardiaque très douloureuse (elle ressent les ondes pulsées comme des tirs de micromitraillettes), paralysie des jambes, gorge sèche. Méfiante, elle avait pourtant refusé le Linky, mais les radiofréquences injectées dans les circuits par les Linky des voisins se répandent dans son appartement, où elle ne vient plus que pour prendre des douches et chercher des affaires : « Je ne vis plus chez moi depuis plus d’un an. Hébergée chez des amis, de plus en plus loin, car les compteurs sont installés partout, très souvent c’est la rue qui est mon foyer d’accueil, et pourtant je continue de travailler à plein-temps. »

 

Daniel C. a lui aussi été contraint de quitter son appartement dans la banlieue grenobloise. Il avait pourtant refusé le Linky, mais seulement deux autres voisins sur vingt ont fait comme lui. Une dizaine de jours plus tard, le 23 février 2016, il est réveillé entre 5 et 6 heures du matin par de violents maux de têtes, des palpitations et des nausées. Malgré plusieurs lettres envoyées en recommandé à ERDF avant et après la pose des Linky chez ses voisins, où il décrivait sa santé fragilisée par des événements antérieurs (infarctus, ablation d’un rein, AVC) et faisait mention de son statut de personne handicapée, la pose de « son » Linky a lieu le 16 août 2016, le compteur étant extérieur à son appartement. Depuis, il n’a quasiment plus remis les pieds chez lui, alors qu’il continue de payer le loyer. Ses efforts pour se reloger sont restés vains.

Les effets du Linky peuvent donc être fulgurants, beaucoup plus intenses et rapides que ceux des antennes-relais de téléphonie mobile, auxquels pourtant ils se superposent : l’immeuble de Daniel C. était déjà surplombé par des antennes-relais depuis 1999.

« 10 cas », selon ENEDIS

La SA ERDF, rebaptisée ENEDIS, filiale à 100 % d’EDF, est déjà parfaitement informée des drames sanitaires provoqués par le Linky : la responsable communication du Linky, Anne-Marie Goussard, a publiquement affirmé devant plus de 120 personnes, lors de la réunion qui s’est tenue le 6 octobre 2016 à l’école Jomard (Paris XIXe) en présence du maire de cet arrondissement, connaître « 10 cas » semblables de personnes ayant dû quitter leur logement après la pose du Linky, en raison de l’apparition des symptômes de l’électrosensibilité ! Cette société n’en continue pas moins de poser à tour de bras des compteurs Linky dans 600 villes, sillonnées par plus de 1200 poseurs non-électriciens recrutés par des sous-traitants.

 

Le Linky a déjà rendu électrosensibles des personnes qui ne l’étaient pas. Et les personnes déjà électrosensibles qui subissent la pose du Linky ? Vont-elles devenir SDF ?

Et que vont devenir le million de personnes déjà atteintes de cancer, sachant que les radiofréquences injectées par le Linky dans tous les circuits électriques sont officiellement reconnues, depuis le 31 mai 2011, comme « potentiellement cancérigènes » par le Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l’OMS ?

Pannes sur matériel électro-médical

Les porteurs de prothèses électroniques de type pacemaker, prothèses auditives, pompes à insuline, valves neurologiques, de même que les utilisateurs d’appareils médicaux d’assistance respiratoire ou de contrôle de l’apnée du sommeil doivent être sur leurs gardes : ENEDIS ne fournit pas de certificat de conformité garantissant que le Linky et les autres éléments de l’architecture Linky sont conçus de manière à garantir que les perturbations électromagnétiques produites ne dépassent pas un certain niveau pour ne pas perturber les appareillages et implants médicaux passifs ou actifs.

La méfiance est de mise dès lors que le Linky est en cours de déploiement dans votre quartier, car les perturbations peuvent provenir des concentrateurs mis en place dans les postes de transformation électrique. À Montreuil (93), dans une maison ayant pourtant refusé le Linky qui lui avait été proposé en novembre 2015, une panne s’est produite en janvier 2016, qui a duré de 19h le soir à midi le lendemain. Le lit anti-escarre d’une personne handicapée s’est dégonflé, et la machine qui l’alimente ne fonctionnait plus.

Par prudence, les personnes équipées de tels appareillages ne devraient pas rendre visite ou séjourner au domicile de proches après la pose du Linky, ces équipements pouvant être perturbés et leur survie mise en danger.

Collectifs en résistance

Dans toute la France, des centaines de collectifs contre Linky se sont constitués pour faire obstacle au déploiement. Avec succès ! Pour ceux dont le compteur est à l’intérieur de la maison ou de l’appartement, il faut fermer la porte aux poseurs et tenir bon face à leurs intimidations. L’une des responsables Linky au niveau national, Mme Gladys Staessens, a affirmé le 20 décembre 2016 à Montreuil (93) : « Je ne vais pas vous dire qu’on va vous couper l’électricité parce que ce n’est pas vrai. Pour ce qui est du prix, on ne peut pas vous faire payer le compteur. Si on vous dit que ce sera payant plus tard, c’est une escroquerie. »

Il n’empêche : de nombreux abonnés témoignent avoir cédé à cette forme de chantage exercée sur le terrain par les poseurs, après avoir été harcelés au téléphone. Pour faire cesser le harcèlement, il est nécessaire d’adresser en recommandé au siège d’ENEDIS le modèle de lettre proposé par SantéPublique éditions.*

Ceux dont le compteur est situé à l’extérieur doivent fournir un effort plus conséquent, mais qui a déjà porté ses fruits : plus de 2 500 abonnés –et ce nombre augmente de 60 à 80 chaque semaine–, ont réussi à faire obstacle à la pose du Linky en envoyant à ENEDIS, par huissier, une « sommation de ne pas faire »*. Cette action se révèle d’autant plus efficace qu’elle est conduite en se groupant avec ses voisins (coût : 60 euros par foyer), en envoyant au maire la copie de la sommation, et en exerçant sur le terrain une vigilance collective. Attention : il est important d’agir préventivement, car aucune martingale n’a encore été trouvée pour faire enlever un Linky déjà posé.

Les maires montent au front

Les élus locaux se mobilisent en nombre contre le déploiement du Linky : plus de 320 communes ont voté en Conseil municipal une délibération de refus, représentant au total plus de 1,25 million de personnes, des chiffres qui, eux aussi, augmentent chaque semaine. Les maires font courageusement front, malgré quelques attaques judiciaires : tandis que plusieurs centaines de délibérations communales de refus du Linky sont désormais hors d’atteinte, les délais étant dépassés, une douzaine de délibérations ont été déférées par les préfets ou par ENEDIS devant les tribunaux administratifs, qui les ont suspendues en référé (urgence). Les attaques se sont concentrées sur de petites communes, tandis qu’une grande ville comme Yerres (91), qui avait pourtant fait porter son refus sur les trois compteurs Linky, Gazpar et les compteurs d’eau, a été épargnée. Trois petites communes de quelques centaines d’habitants ont même été condamnées à payer 1 200 euros pour les frais d’avocat d’ENEDIS ! L’Association des maires de France, qui ne cesse de diffuser de faux arguments pro-Linky, reconnaît que « le but est d’en attaquer suffisamment pour que l’information circule ».

Il ne s’agit donc que d’intimidation. Car les maires ne manquent pas d’arguments pour refuser le Linky : les communes, « autorités organisatrices », sont propriétaires des réseaux de basse tension, dont les compteurs électriques font partie, et conservent de ce fait une responsabilité, bien qu’elles aient transféré la compétence à des syndicats départementaux d’électricité.

Vous pouvez donc demander à votre maire de faire voter une délibération de refus du Linky. Un modèle établi à partir de délibérations n’ayant pas subi d’attaques judiciaires a été élaboré par SantéPublique éditions.*

Pas d’assurance

Nous savons depuis longtemps que toutes les compagnies de réassurance excluent la prise en charge Responsabilité civile des dommages liés aux ondes électromagnétiques, mais ce qui est nouveau, c’est la preuve du défaut d’assurance de la société ENEDIS, qui ne produit ni sa police d’assurance ni ses exclusions, et qui refuse même de divulguer le nom de son assureur de dommages, de sorte qu’aucun tribunal ne pourra condamner un assureur à indemniser en réparation des préjudices futurs, étant entendu que la société EDF ASSURANCES, selon son extrait Kbis, est une société de « courtage d’assurances et de réassurances », et non un assureur de dommages, et à ce titre, ne peut être condamnée à procéder à aucune indemnisation.

De surcroît, la responsabilité pénale du maire sera engagée en cas d’incendie provoqué par le Linky dans une école, si des enfants sont blessés ou tués, ou si les travaux d’infrastructure du Linky dans l’espace public engendrent un dysfonctionnement des feux de signalisation provoquant un accident de la circulation.

Pas d’indemnisation

Un rapport établi sur 1 500 personnes interrogées après l’expérimentation de 2010-2011 en Indre-et-Loire fait état de plusieurs incendies et de dizaines d’incidents : appareils grillés, augmentation des factures... Actuellement, plusieurs centaines de personnes ont dû payer elles-mêmes la réparation ou le remplacement des appareils grillés par le Linky.

Et pour cause : tous les appareils électriques sont prévus pour fonctionner à 50 hertz, tandis que le Linky injecte dans les circuits électriques les radiofréquences du Courant porteur en ligne de 63 000 à 74 000 hertz. Les effets sur les appareils et sur la santé ont donc une cause unique, reconnue par le directeur de la société fabricant du Linky ITRON, William Hosono : « Le CPL ne s’arrête pas au compteur et se diffuse dans tout le logement ! », et même au-delà, comme le démontrent les dysfonctionnements survenus y compris chez ceux qui refusent le Linky, dès lors qu’il est déployé dans le quartier. D’où l’importance de prévenir ses voisins.

Explosion et incendies

En Auvergne, un compteur Linky a explosé le 27 décembre 2016. Fort heureusement, l’occupant s’était éloigné du Linky qui chauffait anormalement, dégageant une odeur de plastique fondu, car son téléphone portable ne passait pas, les murs de la maison étant très épais. C’est ce qui l’a sauvé. Il a échappé de justesse à la mort ou à de graves blessures. Le technicien ERDF n’est arrivé sur place que 4 heures plus tard, et a replacé un Linky sur les ruines du précédent ! Le poseur de Linky avait pourtant utilisé, le 7 décembre, une pince dynamométrique censée, selon ENEDIS, garantir un serrage correct des vis, lequel est supposé prévenir tout incendie, selon Bernard Lassus, directeur du Linky, qui a reconnu le 16 janvier 2016, en direct sur la radio RMC, la survenue de « huit problèmes » (c’est ainsi qu’il minimise les incendies !) pendant la phase d’expérimentation.

Depuis le déploiement généralisé, la pose du Linky a causé d’autres incendies. À Gap, un Linky posé quinze jours plus tôt s’est consumé sans flammes, l’occupante ne s’est rendu compte de rien, si ce n’est qu’elle n’avait plus d’électricité, ce qui l’a conduite à appeler EDF. ENEDIS non plus, d’ailleurs, ne s’est rendu compte de rien, alors qu’elle prétend pouvoir, avec le Linky, prévenir les abonnés à distance en cas d’anomalie. À Pau, une machine à laver a pris feu dans un appartement, 24 heures après le remplacement d’un Linky à l’extérieur. L’occupante, qui a vu les flammes sortir de sa machine à laver, a prévenu les pompiers. Et à Florentin, dans le Tarn, c’est en milieu industriel que le feu a pris dans une grille de repiquage, juste après la pose d’un compteur Linky triphasé, alors que l’ancien compteur fonctionnait sans incident depuis 1934.

Douloureuse facture d’électricité

Pannes, incendies et effets sanitaires ne sont pas les seuls inconvénients du Linky. Il permet la coupure à distance en cas d’impayé, il mesure l’énergie apparente (alors que les compteurs actuels mesurent l’énergie active) ce qui engendre une augmentation des factures de 15 à 25 % pour tous les appareils électriques à moteur (aspirateur, réfrigérateur, lave-linge, etc.), et il ne supporte aucun dépassement de puissance, contrairement aux compteurs actuels qui ont une tolérance. Ainsi à Bossay-sur-Claise en Indre-et-Loire, un couple d’octogénaires équipés d’une pompe à chaleur doit, depuis la pose du Linky, descendre quinze fois par jour à la cave pour remettre le courant. Comme des centaines d’autres abonnés, ils vont devoir prendre un abonnement plus cher pour que le Linky ne fasse plus disjoncter l’installation.

Le coût global du Linky est de 7 milliards d’euros (« 200 à 300 euros par compteur », selon l’ex-Pdg d’EDF, Henri Proglio), financés par l’augmentation d’une taxe prélevée sur toutes nos factures (CTA, Contribution tarifaire d’acheminement, qui finance 95 % du budget d’ENEDIS).

Flicage à tous les étages

Le Linky porte atteinte à notre vie privée puisqu’il transfère nos données fines de consommation électrique à des tiers, leur permettant de connaître en temps réel le nombre des occupants et leurs activités. Le président d’ENEDIS Philippe Monloubou, qui se qualifie d’« opérateur de Big Data », a d’ores et déjà prévu de vendre nos données (Big Data signifie « gros volume de données »). Actuellement, la législation ne lui permet pas de le faire sans notre accord, mais nous avons vu comment, avec l’état d’urgence, les lois ont changé très vite et sans notre accord.

Expertise bidon

Le récent rapport de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail (ANSES) se base, afin de conclure que le Linky n’est pas dangereux pour la santé, sur seulement six rapports de mesures.

Le premier ne disposait pas d’une sonde mesurant les radiofréquences du Linky (CRIIREM, 2012), deux ne sont pas publiés (EDF, 2011 et INERIS, 2016) de sorte que l’on ne peut pas les analyser, le quatrième est réalisé en Finlande, où le protocole CPL est différent, et les deux derniers (EDF, 2015 et ANFR, 2016) portent en majorité sur des mesures faites en laboratoire, où pour des raisons techniques expliquées en décembre 2013 dans la thèse d’Amilcar Mescco (Télécom Bretagne), les câbles dans lesquels le signal CPL est injecté ne rayonnent pas, alors qu’ils rayonnent en milieu ouvert, chez l'habitant, à cause des déséquilibres provoqués par les appareils branchés, de la différence de longueur entre les fils de phase et de neutre, et de la différence de section entre les différents câbles de l’installation.

Quant aux mesures chez l’habitant effectuées par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) elles portent sur quatre compteurs isolés, le cinquième « n’émettait pas et le réseau électrique était perturbé par une source inconnue » (sic !). Aucune indication de date, d’heure, ni d’adresse n’est fournie, ce qui ne satisfait pas aux exigences requises pour les rapports d’expertise.

 

Les mesures figurant dans les rapports ANFR 2016 ne respectent pas les prescriptions du décret du 3 mai 2002 qui stipulent que « dans des situations où une exposition simultanée à des champs de fréquences différentes se produit, (…) pour des fréquences de 1 Hz jusqu’à 10 MHz, il convient d’additionner les densités de courant induit ». Les formules adéquates ne sont, à l’évidence, pas appliquées.

En effet, on voit bien dans les mesures en laboratoire que le CPL du Linky n’émet pas uniquement dans une bande de 5 kilohertz (kHz), autour des fréquences de 63,3 et 74 kHz, mais dans toute la bande prise en compte par la sonde de mesure utilisée, c’est-à-dire entre 30 et 100 kHz. Or, les mesures chez l’habitant (Volet 3) ne portent que sur deux bandes étroites de 5 kHz autour de 63,3 kHz et de 74 kHz.

De surcroît, il est évident que ces mesures, effectuées sans qu’un protocole pertinent ait été établi au préalable, ne rendent pas compte du niveau ambiant dans les immeubles urbains, dans lesquels un grand nombre de compteurs Linky seront posés, quand ils émettront à la fois en CPL et via l’ERL (Émetteur Radio Linky, dont l’emplacement est déjà prévu dans tous les Linky en cours de pose), qui transmettra nos données en temps réel par le protocole Zigbee à 2,4 gigahertz, la même fréquence que les fours à micro-ondes et le wifi.

Les mesures de l’ANFR ne rendent pas non plus compte du déluge de micro-ondes annoncé avec la généralisation des objets connectés qui, eux, émettront non-stop en 5G. Le compteur Linky est pourtant bien prévu pour être le « chef d’orchestre » de ces objets connectés.

Les trois volets du rapport de l’ANFR ne peuvent donc pas être sérieusement produits pour démontrer les niveaux d’exposition engendrés dans les habitations par le système Linky.

Les six rapports de mesure sur lesquels se fonde l’Agence nationale de la sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) doivent donc être écartés en raison de leur absence de rigueur ou de pertinence, ou parce qu’ils ne satisfont pas aux exigences requises pour les rapports d’expertise. Par conséquent, il ne peut en être que de même du rapport de l’ANSES.

 

« Aucune étude »

De surcroît, l’ANSES affirme qu’il n’existe « aucune étude » sur les effets sanitaires de l’exposition des populations aux fréquences utilisées par le compteur Linky « dans la bande des 50-100 kHz ».

Cette agence qui a pour mission de protéger notre santé n’est donc absolument pas fondée à conclure « dans le sens d’une très faible probabilité que l’exposition aux champs électromagnétiques émis, aussi bien pour les compteurs communicants radioélectriques que pour les autres (CPL) puisse engendrer des effets sanitaires à court ou long terme ».

Il est primordial de transmettre ces informations à votre maire, afin de le convaincre de faire voter sans délai une délibération de refus, ainsi qu’à vos voisins pour qu’ils refusent, comme vous, de subir cette catastrophe annoncée.

Entrer en résistance contre le Linky, c’est vital.

* Suivre les conseils donnés sur www.santepublique-editions.fr ou envoyer une grande enveloppe A4 à votre adresse, timbrée pour 500g, soit 6 timbres, accompagnée d’un chèque de 10 € pour payer le prix des photocopies, à : SantéPublique éditions, 20, avenue de Stalingrad, 94260 Fresnes (kit complet de lutte contre Linky incluant les explications et modèles de lettre à utiliser).

Linky : Des pannes à la pelle

Depuis le déploiement généralisé, commencé le 1er décembre 2015, des centaines de personnes ont subi des dysfonctionnements consécutifs à la pose du Linky et ont dû faire réparer ou remplacer à leurs frais : thermostats de chauffage, congélateurs, réfrigérateurs, télévisions, machine à laver, cuisinières, luminaires…

Les professionnels sont impactés aussi : à Paris VIe, un ordinateur-caisse enregistreuse s’éteint tout seul depuis la réalisation de travaux préparant l’arrivée du Linky dans les rues adjacentes. À Perpignan, le poseur a inversé deux phases lors de la pose d’un Linky triphasé, endommageant le pont d’un garage automobile. À Aulnay-sous-Bois (93), la même erreur a privé une coiffeuse de l’usage de ses sèche-cheveux. Dans une grande ville de province, 4 ordinateurs sur 5 ont été grillés dans une pharmacie et la porte est restée bloquée en position ouverte après la pose du Linky dans un couloir adjacent à l’officine. À Montreuil (93), c’est en position fermée que la porte s’est bloquée dans une agence mutualiste, après des travaux de préparation de l’arrivée du Linky sur un poste HTA 20 000 Volts tout proche.

Linky jusqu’au black-out

Le film SNOWDEN d’Oliver Stone, dont le script a été revu et corrigé par le jeune Américain Edward Snowden, qui a dévoilé en 2013 la surveillance massive mise en place par l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), révèle que les Américains « intègrent des éléments dormants dans les réseaux électriques pour pouvoir éteindre le pays au cas où il cesserait d’être un allié. » Le black-out, coupure généralisée d’électricité, n’est donc pas seulement un risque, c’est un objectif.

Les réseaux Linky présentent toutes les caractéristiques de tels éléments : faciles à pirater, ils nécessitent la transformation des infrastructures et du maillage mis en place en France depuis 30 ans pour rendre le black-out impossible.

Un black-out prolongé serait insurmontable : plus d’eau au robinet, plus d’essence, les pompiers ne peuvent plus éteindre les incendies qui se déclarent, 58 réacteurs nucléaires partent en Fukushima, etc.

ENEDIS se prévaut de la garantie de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), chargée de la sécurité informatique des 200 entreprises stratégiques françaises. Mais, interrogé sur le risque de black-out engendré les réseaux Linky, Guillaume Poupard, le directeur de cette agence, botte en touche et répond qu’il « ne relève pas de ses missions de décider de l’opportunité de mettre en œuvre de tels dispositifs ».

C’est faux : sa mission consiste à proposer « des mesures destinées à répondre aux crises affectant ou menaçant la sécurité des systèmes d’information des autorités publiques et des opérateurs d’importance vitale ». Et personne ne peut nier qu’ENEDIS est un opérateur d’importance vitale.

Le Commandement des opérations militaires pour la cyber-guerre, mis en place depuis le 1er janvier 2017 par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, n’y changera rien : le Linky est la ligne Maginot des futures cyber-guerres. Et renoncer au Linky est une nécessité géopolitique, géostratégique et militaire.

 

Annie Lobé Journaliste scientifique indépendante. 

https://www.alternativesante.fr/ondes-electromagnetiques/linky-futur-ennemi-public-numero-1

 
 
<
>

  •  
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article